L’Amour ou la « lumière de l’âme » nous dit Luc Bigé. Je suis une éternelle amoureuse et en ce moment je trouve que la période est propice à cet état d'être. Je m’autorise donc à en parler aujourd’hui à ma manière. Pourquoi l’amour? Vénus et Mars sont restés collés-serrés pendant 1 mois et la rétrogradation de Vénus en Lion, ce signe de coeur, qui vient nous questionner sur notre manière de vivre l'amour, sur l’harmonie relationnelle, m’a donné envie d’écrire, de lire sur ce sujet, tout simplement de le vivre et de le ressentir à chaque instant de ma vie.
Tout n’a pas été dit sur l’amour? Sûrement si, mais je me lance quand même. La vie s’infiltre dans tous les interstices de notre corps quand on lui fait de la place. Et pour ça il faut du temps, de la contemplation, de la rêverie, de l’ouverture aux autres. Il est nécessaire d’avoir fait le ménage dans son passé et ses vieilles croyances pour s’ouvrir à la vie et à l’amour en conscience quand on a été « polytraumatisé » de l’Amour.
Mais aussi, avoir le désir de rencontrer l’autre, en conscience, savoir comment on va l’aborder, aborder une histoire, une fois qu’on a travaillé tous ces paramètres que sont l’attachement, le narcissisme, nos blessures diverses et variées… Car c’est ce long travail de l’acceptation de nos parts d’ombre en nous, qui nous permet de devenir « aimable » pour nous-mêmes et pour les autres et non pas dans une séduction permanente qui n’a rien à voir avec l’Amour. Accepter de se rencontrer soi. Et maintenant la naissance du sentiment amoureux! Comment nait le sentiment amoureux? N’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui. Une fleur qui vous inspire et qui se balance au gré du vent devant vous, l’extase devant un joli papillon qui volette, une vieille dame trop chargée que vous aidez sur le trottoir, un violon dans le métro qui vous fait monter les larmes, votre boule de poils qui vous regarde avec ses yeux remplis d’amour inconditionnel, un sourire à un ou plusieurs inconnus/es dans la rue ou ailleurs. Toutes ces petites choses du quotidien nourrissent notre intérieur du sentiment amoureux. Elles nous réunifient et nous mettent dans un état d’amour. Je pense à st François, et je crois que l’Amour est un immense manteau à partager avec tous, surtout nos meilleurs ennemis. Et le jour où tout le monde aura son petit bout de manteau, il n’y aura plus de guerre, plus d’incompréhension, plus de conflits... A ce propos Jérôme Oliveira nous dit: « La peur nous empêche d’aimer comme nous pourrions aimer. La peur nous empêche d’être et de vivre notre potentiel d’Être. Il nous faut partager tout notre Amour, s’habiller et se déshabiller d’Amour, chaque jour. Ne rien garder pour soi et répéter encore Je t’aime ».
A propos du partage
Mon ami médecin généraliste est parti il y a deux semaines à la retraite. Accolades, larmichettes, remerciements etc…
Sur le perron, il me regarde m’éloigner et tout d’un coup me demande (ou plutôt me crie car j’étais déjà assez loin de lui..): « qu’est ce que tu veux pour toi, maintenant Isabelle? » Je me retourne et je lui dis ce mot qui m’est venu dans l’instant: PARTAGER
Jérôme Oliveira nous dit à ce propos:
« Partager c’est se donner d’Amour et d’attention, sans avoir peur de manquer, d’être volé ou de moins recevoir. Partager est le talisman magique qui nous protège de toutes les déchirures, de toutes les brûlures, de tous les châtiments amoureux. Partager c’est ce qui amènera l’être humain à évoluer vers un autre moi, un autre soi, un autre monde ».
Et après? Une fois qu’on a effectué tout ce travail sur soi, qu’on s’est trouvé, qu’on s’est pardonné à soi, qu’on a appris à s’aimer soi, qu’on a récupéré notre confiance en nous, qu’on a compris que nos relations ne seraient jamais parfaites, qu’on s’est libéré, il nous reste à oser, à faire le grand saut, à exprimer qui nous sommes dans notre plus grande authenticité et vulnérabilité. Et Jérôme Oliveira nous dit: « Il s’agit simplement d’exprimer qui nous sommes du plus profond de notre fondement. L’exprimer en défiant la peur. Le créer en défiant nos gravités. Le vivre sans se demander comment le vivre. Le laisser nous traverser jusqu’à atteindre la vie. C’est l’unique chose infinie à explorer. L’authentique chose unique à offrir. Exprimer qui nous sommes. Agir ce que nous sommes. Faire ce que nous sommes. Faire sortir de nous tout ce que nous sommes. Cracher qui nous sommes. Éjaculer qui nous sommes. Et ça c’est le plus grand des renversements. La vraie révolution. »
Comments